Code de déontologie

Code de déontologie (de la Fédération Belge de Shiatsu)


LE RESPECT DES DROITS ET DE LA DIGNITE DE LA PERSONNE
- La pratique du Shiatsu exige dans n’importe quelle situation le respect de la personne humaine dans
son intégralité. Ceci implique le respect des valeurs morales du client.
- Le principe du respect de la personne humaine implique également le respect du droit à
l’autodétermination du client.
- Il est interdit d’utiliser ces valeurs à des fins d’oppression ou d’immixtion arbitraire dans la vie privée,
ou d’atteinte à l’honneur ou à la réputation de la personne, pendant et après le traitement.
- Tout ce qu’implique le respect de la personne humaine est applicable dès le début de la relation
professionnelle, pendant et après celle-ci.


L’IMPLICATION SOCIALE / ECOLOGIQUE
- Les membres s’impliquent en faveur de la communauté internationale en général et de l’association et
les organisations associées en particulier.


LA COMPETENCE ET LA RESPONSABILITE - LA CONDUITE PROFESSIONNELLE
- Les membres sont censés connaître le code de déontologie. Ils doivent tenir compte des règles
spécifiées dans ce code.
- Les membres se conduisent de manière professionnelle et éthique et ne fournissent que les services
pour lesquels ils sont qualifiés.
o Ils doivent être conscients des limites des méthodes qu'ils utilisent et des conclusions qu'ils en
tirent.
o Ils représentent leurs formations, diplômes et autres qualifications en toute honnêteté.
o Ils n’exercent en aucun cas les professions de médecin, de psychologue ou de psychothérapeute,
sauf s’ils disposent des diplômes officiels.
- Les membres ne peuvent pas faire un usage abusif de leurs formations, diplômes et connaissances.
o Ils s'abstiennent de méthodes susceptibles de causer un dommage aux personnes concernées,
qui portent atteinte à leur dignité ou qui indaguent dans leur vie privée plus loin que ne l'exige
le but recherché.
o Ils prendront les mesures nécessaires qui leur permettent de reconnaître à temps les
conséquences éventuellement dommageables et prévisibles de leur travail.


LA QUALITE
- Les membres visent l’excellence professionnelle en remettant régulièrement en question leur personne,
leurs capacités professionnelles et leurs faiblesses, et en se recyclant en permanence.
- Tous les membres ainsi que les enseignants et autres représentants d’écoles communiquent avec
respect avec et concernant les autres membres et s’abstiennent de tout commentaire négatif
concernant leurs collègues et/ou les autres écoles de Shiatsu dans leur communication externe.
- Toutes les écoles de Shiatsu ainsi que leurs enseignants et représentants s’engagent à mettre tout en
oeuvre pour porter ensemble l’association au plus haut niveau.


L’ ANAMNESE
- Les membres conservent des informations précises concernant leurs clients, y compris le profil de leur
état de santé physique et mentale. Ils font part à leurs clients des éventuelles contre-indications liées
aux techniques utilisées et les orientent le cas échéant vers des médecins compétents.
- Conformément à la loi du 8 décembre 1992 relative à la protection de la vie privée, le client a accès aux
informations enregistrées qui le concernent, et uniquement à ces informations. Il se réserve le droit de
faire détruire ces informations.


LA PRESENTATION PROFESSIONNELLE
- Les membres apportent le plus grand soin à l’hygiène et à l’allure professionnelle de leur personne et de
leur habillement, du linge et de l’équipement, ainsi que de leur bureau et les accessoires. Ils s’efforcent
de créer une atmosphère détendue. Ils assurent la transparence en ce qui concerne les rendez-vous et
les honoraires.
- Les membres se tiennent aux règlements de l’association et respectent les noms, logos et droits
d’auteur (qu’il y ait brevet ou non). La solidarité professionnelle implique également le respect de
l’éthique de la profession dans les paroles, les écrits et toute autre communication, dans un but de clarté
envers les tiers.

L’INTEGRITE
GENERALITES
- Les membres exercent leur métier de manière professionnelle et avec compassion et représentent leur
métier et leur personne de manière précise et éthique. Ils ne fournissent pas d’informations erronées,
ne donnent pas une image fausse de l’organisation ni de leur personne aux étudiants et aux clients, ni
n’agissent à l’envers de la nature et des intentions positives de l’association. Ils sont honnêtes dans la
gestion de leurs affaires.
- Un praticien en Shiatsu ne se substitue pas à un médecin, ne pose pas d’actes médicaux ni ne donne un
avis médical. Bien au contraire, s’il soupçonne que le client nécessite des soins médicaux ou semble
souffrir d’une maladie, il oriente le client vers un médecin ou une instance médicale.

LE RESPECT DES CLIENTS
- Les membres respectent l’intégrité et l’individualité de toute personne et évitent toute forme de
discrimination à l’égard des clients et des collègues.
- Les membres témoignent du respect envers l’état physique et émotionnel de leurs clients. Ils n’abusent
jamais de la relation praticien-client, ni par les actes ou la parole, ni même par le silence. Toute forme
de contact sexuel avec le client est proscrite.
- Ils prennent en compte les limites individuelles des zones à toucher et de la pression exercée, en
répondant le mieux possible aux souhaits de leurs clients, sans violer les limites personnelles,
professionnelles et éthiques.
- Toute relation sexuelle ou émotionnelle inapproprié avec un ancien client/étudiant ou un
client/étudiant actuel est strictement interdite. Ceci est d’application pendant le traitement et jusqu’à 2
mois après la fin du traitement ou après la clarification des rapports de forces sous supervision.
- Tout membre qui remarque son implication dans un contact inapproprié avec un client est tenu de
mettre fin immédiatement à la relation professionnelle, de trouver un superviseur et d’orienter le client
vers un collègue.
- Dans l’intérêt du membre, il lui est conseillé de faire rapport d’une telle situation à l’association ou de
demander l’assistance d’un superviseur ou d’un collègue, l’anonymat du client étant garanti.
- Les membres doivent veiller à ce que leur conduite envers leurs clients/étudiants reste en tous temps
professionnelle et ne puisse être mal interprétée ni ne soit suggestive. Le langage corporel, certains
gestes, un contact physique superflu, des paroles suggestives ou des allusions peuvent aisément être
interprétés comme un comportement abusif.
- Les membres sont autorisés à traiter un membre de leur famille ou un bon ami pour autant que la
relation soit claire tant au niveau professionnel qu'amical et que des limites claires soient respectées.
Aucune relation actuelle ou souhaitée ne peut d’aucune manière entraver le professionnalisme.
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- Les membres portent la responsabilité de faire respecter les limites au cas où un client/étudiant tente
de se rapprocher plus que nécessaire.
- Il est indiqué d’adopter une attitude professionnelle afin de décourager le rapprochement exagéré des
clients/étudiants et de le nommer. Il est indiqué de clarifier la situation sous supervision,
individuellement ou mutuellement, afin d’éliminer tout malentendu.

LA COMMUNICATION ET LA CONFIDENTIALITE
- Les membres sont tenus de créer et préserver la confiance entre eux-mêmes et leurs clients et de
définir des limites claires afin de créer un climat de sécurité.
- Les membres communiquent avec clarté et honnêteté avec leurs clients et traitent toute information –
médicale ou personnelle – de manière strictement confidentielle.
- Ils fournissent une description compréhensible et véridique de leur activité professionnelle et des
informations claires sur les techniques utilisées. Ils clarifient le cas échéant tout aspect de leur activité.
- Ils ne traitent personne contre son gré.
- Le praticien en Shiatsu reconnaît le droit au client d’arrêter son traitement à tout instant.

LE CODE DE CONDUITE MUTUELLE ENTRE LES ECOLES ET ENVERS LES ENSEIGNANTS
- Sauf convention contraire entre les parties, les conventions suivantes sont d’application entre les écoles
mutuellement et entre les écoles et les enseignants.

ENTRE LES ECOLES :
- Les écoles existantes respectent les activités et les étudiants des autres écoles et ne recrutent pas parmi
leurs étudiants.
- L’implantation de nouvelles écoles ou le développement de nouvelles activités de formation à proximité
d’écoles déjà agréées n’est permise qu’au cas où une communication ouverte avec les écoles concernées
et la FBS ait eu lieu avant toute planification définitive et toute campagne promotionnelle.
- Le responsable de l’école doit en outre communiquer ouvertement sur les cours d’initiation qui seront
organisés par l’école ou un de ses départements située à un autre endroit. Il est permis dans ce cas de
mentionner le nom de l’enseignant.

ENTRE LES ECOLES ET LES ENSEIGNANTS :
- Les coordonnées des étudiants ne peuvent être communiquées à des tiers ni aux enseignants.
- Les étudiants peuvent éventuellement communiquer leurs coordonnées de leur propre initiative, mais
l’enseignant n’est pas en droit de les demander.

LES PERSONNES SOUMISES AU CODE DE DEONTOLOGIE
- Le code est d’application pour tous les membres et membres praticiens de la FBS.
- Les étudiants des Cycles I, II et III ainsi que des modules supplémentaires de formation de troisième
cycle inscrits dans une école agréée sont également liés par le code de déontologie et peuvent dès lors
également être corrigés ou sanctionnés.
- Le code ne fait aucune différence entre les fonctions et contextes dans lesquels opèrent les praticiens et
enseignants en Shiatsu agréés. Ceci implique que, pour les praticiens en Shiatsu, le code est valable au
sein de leur cabinet et est étendu sous réserve de certaines limites à leur vie privée, et pendant toute
formation et initiation pour les enseignants, les enseignants invités, les enseignants en formation et
tous les autres intervenants dans les formations dispensées dans les écoles agréées.
- Le code est également valable lors de tout événement ou salon professionnel organisé ou soutenu par la
FBS.

LES PERSONNES POUVANT FAIRE APPEL A LA COMMISSION DE DEONTOLOGIE
- Tous les étudiants des écoles agréées des Cycles I, II et III et des modules supplémentaires.
- Tout un chacun qui suit un cours d’initiation, un atelier ou une formation continuée auprès d’une école
agréée ou d’un enseignant agréé.
- Les clients ayant reçu un traitement d’un membre praticien de la FBS.

LA RAISON D’ETRE DU CODE DE DEONTOLOGIE
- Le code de déontologie est composé de règles de conduite dont l’objectif est de protéger les étudiants et
les clients des praticiens en Shiatsu. Il s’agit d’une directive uniforme tablée sur les principes de
l’éthique, un fil conducteur pour le respect d’une conduite éthique et le moyen permettant de garantir
les droits des étudiants et clients par rapport au pouvoir des enseignants et des praticiens en Shiatsu.
- Les enseignants et praticiens sont en outre soumis à de nombreuses obligations. Ils sont responsables
de leur propre intégrité et de veiller à la délimitation claire entre les différentes relations. A partir du 25
Octobre 2015, tout type de conduite inappropriée sera suivi par la commission de déontologie. La
procédure qui s’en suivra dépendra de la gravité de la situation mais permettra toujours au Conseil
d’Administration d’agir en conséquence.
- Il ne sera jamais donné suite au discrédit ou à l’atteinte de l’intégrité de l’enseignant ou du praticien en
shiatsu.

LES DIFFERENTS DOMAINES D’APPLICATION DU CODE DE DEONTOLOGIE
DIFFEREND – NOTIFICATION – PLAINTE
- Les secrets et les communications confiés par les clients ou les participants au praticien ou à
l’enseignant en shiatsu font partie du secret professionnel.
- L'établissement d'une relation de confiance ne peut se faire sans la garantie du respect du secret
professionnel.
- La confiance dont bénéficie le client auprès du praticien en shiatsu constitue l’une des bases du
fonctionnement qui doit être respectée.
- La commission de déontologie invite tous les membres à communiquer clairement à propos de la
Fédération belge de Shiatsu.

I/ LE DIFFEREND
- Un différend est un désaccord formel entre plusieurs parties.
- Chaque membre ou école peut faire appel à la commission de déontologie pour régler un différend.
- L’arbitrage de la commission de déontologie se limite aux points qui concernent le Règlement d’Ordre
Intérieur.
- Par exemple : une école déploie ses activités à proximité d’une autre école sans respecter la situation
géographique. L’école lésée peut introduire une plainte auprès de la commission de déontologie. La
commission de déontologie tranchera par la voie de l’arbitrage en faisant appel au règlement
extrajudiciaire de litiges, c’est-à-dire sans procédure judiciaire. Dans des cas exceptionnels, elle peut
faire appel à un expert externe.
La procédure de règlement des différends au sein de la Fédération belge de Shiatsu
1. L’introduction d’une plainte
Même si la commission de déontologie peut être informée par téléphone du mécontentement, la
plainte doit toujours être introduite par écrit ou par courriel. La commission de déontologie ouvre
ensuite un dossier et mène une enquête.
2. La réplique de la partie adverse
La commission de déontologie entend toujours la version de l’autre partie, soit par téléphone, soit
lors d’une entrevue personnelle. La commission de déontologie demande à la partie adverse de lui
faire parvenir sa défense par écrit ou par courriel dans les 30 jours civils. La commission de
déontologie constitue un dossier et en informe le Conseil d’Administration à l’occasion de sa
prochaine réunion.
Si la partie adverse omet de communiquer sa défense, la commission de déontologie en informe le
Conseil d’Administration. Lorsque la partie adverse ne donne pas suite aux demandes répétées de
la commission de déontologie, il appartient au Conseil d’Administration de lancer la procédure
disciplinaire.
Lorsque la commission de déontologie reçoit plusieurs plaintes concernant une même école ou un
même membre adhérent, la procédure permet de modifier le suivi et d’imposer une sanction. 1 :
Blâme 2 : Suspension 3 : Exclusion.
Les différents dossiers seront déterminants pour la décision rendue par le Conseil
d’Administration.
3. L’audience de la commission de déontologie avec les deux parties
La commission de déontologie organise une audience avec toutes les parties concernées. La
commission de déontologie agit exclusivement par la voie de l’arbitrage et veille à la bonne entente
entre les membres de la Fédération. Lorsque le différend est réglé, le dossier est clôturé
définitivement. Les deux parties signent un « document de paix » pour confirmer leur accord par
rapport au résultat de la médiation. Au cas où la séance n’aboutit pas à une solution, la commission
de déontologie fait appel à un expert externe.
4. L’expert
L’expert reçoit le mandat d’examiner et de régler le différend. Le tarif et tous les frais supportés
sont partagés entre les deux parties, et ne peuvent pas conséquent être répercutés sur l’association.
Dès que l’expert a finalisé son rapport, il/elle se réunit avec la commission de déontologie et les
deux parties pour proposer un arrangement. Cet arrangement s’applique aux deux parties et doit
être respecté par celles-ci.
Lorsqu’une personne ne donne pas suite à la convocation de la commission de déontologie pour
une réunion avec l’expert, il appartient au Conseil d’Administration de se prononcer sur l’affaire.
Peuvent agir comme experts : les psychologues, médecins, accompagnateurs qualifiés, coaches.
L’Assemblée Générale décide quelles personnes sont compétentes pour la médiation.
L’expert est toujours désigné par la commission de déontologie. Les deux parties n’ont pas voix au
chapitre en ce qui concerne cette désignation.
5. La décision
En cas de non comparution d’une des parties, il appartient au Conseil d’Administration de statuer.
Le Conseil d’Administration rendra sa décision à l’occasion de sa prochaine réunion qui suit la non
comparution. La commission de déontologie communiquera sa sanction par écrit ou par courriel à
la partie absente. La décision du Conseil d’Administration est sans appel.

II/ LA NOTIFICATION
- La commission de déontologie assure le suivi de toute « notification » qui lui est adressée.
- La partie contre laquelle la plainte est déposée sera informée de la notification et convoquée par écrit à
un entretien avec la commission de déontologie.
- Après avoir entendu les deux parties dans le cadre de son enquête préliminaire, la commission de
déontologie informera le Conseil d’Administration.
- Le Conseil d’Administration s’engage à évaluer l’affaire en toute indépendance et en âme et conscience,
et à respecter, lors de sa prise de décision, les règles d’incompatibilité (1) à l’égard de la partie contre
laquelle la plaint a été introduite.
1. Au cas où un membre du Conseil d’Administration est trop proche de la partie concernée, il ne sera pas impliqué dans la
détermination de la sanction.
- Dans le respect des conditions susmentionnées, le Conseil d’Administration émettra un avis adéquat à
la commission de déontologie.
- La commission de déontologie communiquera la décision par téléphone ou par contact personnel aux
parties concernées.
- La commission de déontologie ne peut garantir l’anonymat qu’à la demande expresse de la partie
plaignante.
- Dans son enquête préliminaire, la commission de déontologie opérera une distinction claire entre une
campagne de diffamation et une notification. Il ne sera jamais donné suite à la première.
- La non comparution devant la commission de déontologie entraînera immédiatement une suspension
provisoire. Il appartiendra au Conseil d’Administration de se prononcer sur le délai et l’éventuelle
prolongation de la suspension provisoire.
La notification par des tiers
- AUCUNE notification ni plainte ne peut être communiquée à la commission de déontologie par un
tiers. Ceci signifie que toute personne qui, dans son cabinet ou son école, reçoit une plainte de
comportement abusif de la part d’un membre de la Fédération belge de Shiatsu, doit orienter la
victime vers la commission de déontologie.
- Le praticien ou l’enseignant en Shiatsu n’est pas autorisé à contacter personnellement la
commission de déontologie mais doit informer la victime de l’existence de la commission de
déontologie au sein de l’association. Il appartient alors à cette personne de s’adresser à la
Fédération pour se mettre en contact avec la commission de déontologie.
- A son tour, le président fait référence au code qui prévoit les mesures nécessaires pour corriger,
voire sanctionner d’une manière efficace tout comportement de membres qui ne répond pas aux
principes d’intégrité ni aux valeurs de l’association.
- Les rumeurs et les commérages n’en font pas partie et font preuve d’immaturité.
- Toute notification ou plainte communiquée à la commission de déontologie après le 24 octobre
2015, relève de la nouvelle procédure et sera de toute manière traitée.

III/ LA PLAINTE
- Toute plainte communiquée à la commission de déontologie sera prise en considération et soumise à
une enquête préliminaire. Lorsqu’elle est jugée recevable, elle donnera toujours lieu à une sanction :
1. Le blâme : tenant compte de gravité des faits, le Conseil d’Administration peut décider d’infliger un
blâme à la personne concernée, qui en sera informée par le président de la FBS. Cette mesure
permet au Conseil d’Administration de demander à la personne concernée de se faire accompagner
par rapport à un thème qu’elle ne maîtrise pas suffisamment. Les faits ne sont pas suffisamment
graves que pour infliger une sanction, or le Conseil d’Administration peut imposer une tâche en
fonction des connaissances et des qualités du concerné. Celui-ci informe le Conseil d’Administration
de l’état d’avancement et lui communique le rapport du Thérapeute ou de l’Accompagnateur. Un
deuxième blâme par rapport au manque de respect du code sera qualifié de Rouge et donnera
immédiatement lieu à une sanction.
Ceci constitue une mesure disciplinaire en vue d’éviter une nouvelle violation du code. Le document
reprenant la motivation du Conseil d’Administration doit être signé et communiqué à la personne
concernée.
2. La suspension provisoire : en cas d’infraction grave, le Conseil d’Administration se voit contraint à
suspendre provisoirement le membre. Le Conseil d’Administration lui communique la date à partir
de laquelle la suspension prend cours. La suspension peut être prolongée pour une durée
indéterminée. Si un membre de la FBS fait l’objet d’une enquête judicaire, la suspension provisoire
reste en vigueur jusqu’à ce que le tribunal prononce son jugement. Pendant la période de
suspension provisoire, la personne concernée ne peut PAS donner cours ou exercer une activité liée
au Shiatsu dans une des écoles agréées ou un des centres d’étude affiliés. Le Conseil
d’Administration communiquera au sujet de cette décision d’une manière honnête, ouverte et
transparente.
La manière dont le Conseil d’Administration détermine ou prolonge le délai de la suspension
dépendra des facteurs suivants : la personne concernée est disposée à fournir immédiatement les
efforts nécessaires pour adapter son comportement, entre autres au moyen d’une supervision chez
un psychologue ou un médecin de confiance. Une preuve écrite des sessions de supervision doit être
communiquée au Conseil d’Administration.
Lorsque le délai d’interdiction d’activités ou de suspension tombe dans le premier trimestre, la
cotisation reste due à la Fédération.
La personne faisant l’objet d’une suspension doit prouver qu’elle a pris les mesures nécessaires
sous la forme d’une supervision ou d’un accompagnement.
3. L’exclusion : le membre est exclu de la Fédération et son nom est radié de toutes les listes de la FBS.
L’exclusion d’un membre incombe exclusivement à l’Assemblée Générale. Il appartient au Conseil
d’Administration de convoquer l’Assemblée Générale. Seuls les membres présents peuvent voter.
L’exclusion doit figurer à l’ordre du jour qui est joint à la convocation.
L’exclusion d’un membre incombe exclusivement à l’Assemblée Générale !
- La gravité de la plainte déterminera la nature de la sanction.
- La commission de déontologie n’est qu’un organe de contrôle qui informe le Conseil d’Administration.
- Il incombe au Conseil d’Administration d’infliger une sanction.

LA PROCEDURE D’APPLICATION DU CODE DE DEONTOLOGIE DANS LA PRATIQUE

- Une enquête préliminaire est lancée dès la notification de la plainte à la commission de déontologie.
- Sur la base de cette enquête préliminaire, la commission de déontologie établit un dossier et en informe
le Conseil d’Administration, qui utilisera un modèle de feux de signalisation pour déterminer la gravité
de l’infraction et la sanction à prévoir.
o Code Vert :
Un entretien est organisé avec la commission de déontologie, sans aucune démarche supplémentaire. Le
Conseil d’Administration sera informé par la commission de déontologie.
o Code Orange : prise d’une décision (1 ou 2)
o Code Rouge : prise d’une décision (2 ou 3)
Vu la gravité des faits, il est question de mauvaise conduite ou d’action contraire aux intérêts de la
Fédération. Une sanction est infligée.
La sanction :
- Uniquement en cas de plainte fondée !
- La décision du Conseil d’Administration peut donner lieu à :
- un blâme ;
- une suspension provisoire ;
- l’exclusion en tant que membre de la Fédération.
- Toute décision sera motivée par le Conseil d’Administration.
La motivation :
- Le choix de la sanction doit être motivée par écrit par le Conseil d’Administration.
- La sanction est à la fois la conséquence et le résultat d’un comportement.
- La décision du Conseil d’Administration est contraignante.
- Dans sa motivation, le Conseil d’Administration mentionne la date de début ainsi que le délai
provisoire de l’interdiction.
- Lorsque le membre peut prouver qu’il a pris les mesures nécessaires sous la forme de
supervision/accompagnement, une demande de révision de la sanction peut être introduite.
- La demande peut être introduite après un délai de 12 mois pendant l’interdiction.
- Le Conseil d’Administration a le droit de refuser la demande s’il estime que les preuves sont
insuffisantes.
- Si la demande est recevable, le Conseil d’Administration rédige un « document de réparation »
supprimant la sanction et confirmant la réhabilitation.
- La motivation écrite et signée par les deux parties leur est communiquée personnellement.
- Si l’accusé n’est pas au rendez-vous, la motivation écrite lui sera envoyée par courrier postal.
En guise de conclusion :
- Cette mesure n’a pas pour but de léser qui que ce soit mais est plutôt de nature punitive (2).
2. Faire ressentir à l’auteur l’injustice commise.
- Cette procédure vise à harmoniser les règles de conduite de la FBS.
- Les décisions du Conseil d’Administration et de l’Assemblée Générale sont sans appel. La décision
est contraignante et s’applique tant aux membres adhérents qu’aux membres ayant voix
délibérative de la FBS.
- Aucun recours n’est possible contre la décision (points 1 - 3) du Conseil d’Administration. Il s’agit
d’une convention contraignante qui s’applique à l’ensemble des membres par rapport au respect
des règles de conduite. Toute démarche juridique entreprise à l’égard de la décision du Conseil
d’Administration ou de l’Assemblée Générale sera déclarée non recevable. Ni les membres du
Conseil d’Administration ni ceux de l’Assemblée Générale peuvent faire l’objet d’une poursuite
judiciaire suite à leur prise de décision.
- Les règles ne pouvant pas décrire tous les actes posés par les membres, la Fédération belge de
Shiatsu attend de la part de ses membres, membres praticiens et enseignants agréés ou non qu’ils
assument leur responsabilité de travailler en toute intégrité.
- La Fédération belge de Shiatsu conseille également à ses membres de sa faire assister dans leurs
activités en allant en supervision. Dans un cabinet individuel ou en tant qu’enseignant, l’on est
confronté à des défis qui requièrent un soutien personnel. Les clients ou les participants aux cours
risquent de projeter leurs attentes, désirs ou besoins sur vous, en votre qualité d’accompagnateur
ou d’enseignant. Il est important de ne pas donner suite à leurs désirs ou de se laisser séduire.
Faites-vous assister en cas de problèmes. Ceci n’est pas un échec ni une honte mais une nécessité
pour échapper à l’enchevêtrement du client ou du participant au cours.
- Le code de déontologie a été adapté afin de délimiter clairement la procédure de correction et de
sanction et d’éviter ainsi tout malentendu par rapport à son interprétation. Le présent code ne
traite pas des médias sociaux. Ils seront traités dans une prochaine version.

Date de dernière mise à jour : 26/07/2021