Le moment redouté

Moi face au moment redouté!

Aujourd'hui, le 12 juillet 2022, j'aimerais vous parler d'un autre aspect de moi, d'une mission que j'ai dans cette vie. Je suis passeuse d'âmes. 

Tout a commencé il y a bien longtemps. 

Je me souviens de ces moments tendres, où l'animal, chien, chat ou cheval, nouvellement arrivé dans la maison, attire toute notre attention. Depuis mon enfance, j'ai toujours eu des animaux, et un peu honteuse, je dois avouer que mon vrai amour pour les animaux n'est venu que beaucoup beaucoup plus tard. 

Je me souviens aussi, de ces moments très douloureux, où on doit prendre une décision difficile, ces moments, où on réalise que la vie s'est tout simplement terminée... 

Je viens à peine de lire l'hommage que j'ai écrit pour ma petite Bogota, jument part-arabe, qui m'a accompagné durant 31 ans... Dès les premières lignes, les mots que j'ai écrits ont fait couler mes larmes. Pourtant, ça fait deux ans qu'elle est partie, mais c'est comme si c'était hier. 

Voici mes mots datant du 12 juillet 2020... elle est partie, elle aurait eu 31 ans le 14 juillet: 

Cette histoire a commencé il y a bien longtemps. Cette histoire s'appelle Bogota

J'avais à peine 17 ans, je rêvais d'avoir un cheval à moi. Je n'avais que très peu de revenus, le weekend j'étais femme d'ouvrage dans un centre de vacances, ça me faisait mon argent de poche.

Une copine possédait une jument par-arabe. Un jour elle m'a confié désirer pouvoir faire naître un poulain, mais n'étant pas capable par la suite de vendre le poulain et ne pouvant pas le garder, elle s'abstenait.

J'ai eu cette idée folle de lui proposer un deal. Je payais saillie et frais et le poulain serait mien... Bogota est née un an plus tard, un 14 juillet 1989 de l'autre côté de la clôture.

Et oui, elle a toujours peu estimé les barrières qu'un humain pouvait lui mettre, en tout premier lieu les satanées clôtures, mais aussi nombreuses autres choses du quotidien.

Elle avait bien fort caractère et il a fallu trouver des compromis.

Nous avons passé beaucoup de temps ensemble (entre-autres à chercher des compromis...) On a fait beaucoup de tout, assez de rien et même du n'importe quoi (comme sortir par la petite porte du van ou participer à un concours d'obstacle sans jamais avoir suivi de leçons... )

J'ai fait des erreurs aussi, mais je crois qu'elle me les a pardonné.

Et puis le temps a passé

Et puis le poids de la vie a pris le dessus

Et puis... Quelque chose a eu raison de ma passion42901869 1997405870339288 3485235191834738688 n

Et puis j'ai déménagé et j'ai trouvé un endroit merveilleux pour elle pour terminer sa vie en troupeau, elle qui a passé une grosse partie de sa vie dehors avec ses congénères.

Voici peu de temps, quelques semaines, j'ai vu sa fatigue dans ses yeux. J'ai compris que le temps était était bientôt révolu. J'ai su qu'elle n'en avait plus pour longtemps.

Aujourd'hui, presque 31 ans plus tard, notre histoire se termine. Bogota est partie galoper dans d'autres contrées.

Il ne me reste que des souvenirs, beaucoup de souvenirs, et quelques photos, car oui, aujourd'hui on fait des centaines de photos, mais on les oublie quelques part dans un disque dur, un ordinateur qu'on jette ou une carte mémoire qui ne fonctionne plus.

Au revoir ma belle Bogota

 

Et puis il y a eu Choupette

Sa fin tragique m'a plongé dans une terrible souffrance qui, si ça n'en n'était pas une, ça ressemble très fort à ce qu'on appelle la nuit noire de l'âme. En tout cas, cette plongée en enfer a fait de moi quelqu'un d'autre.

C'était en août 2012, un concourChoupettes de circonstances inhabituel, la décision de ne pas se rendre à une soirée, la caravane a été changé de place pour acceuillir des amis, les chiens qui jouaient dans le jardin, un bruit bizarre et je retrouve le corps inanimé de Choupette près de la clôture. Dans la pénombre, elle a dû ne pas la voir, et vu le changement de place de la caravane, elle avait perdu les repères habituels. 

A la clinique, ils ont fait moultes examens autant inutiles que stupides, bref, c'est leur boulot. 
Deux jours après, toujours en clinique, suite à une manipulation, arrêt respiratoire, intubation, un scan a révélé une fracture d'une cervicale... suite à la manipulation, un nerf a été coincé, s'en est suivi une longue opération, mais la respiration n'a jamais repris. 10 jours plus tard, toujours sous respirateur, et toujours plongée dans un coma, une infection pulmonaire m'a finalement fait prendre la décision ultime, elle a été soulagée... j'étais à 1000 kilomètres, impossible de la rejoindre pour l'accompagner. 

Le jour où elle a été opérée, en rentrant à la maison, j'ai tiré une carte des "Messages de mes anges" . Elle me disait "Soyez rassuré, vos enfants, sur terre comme au ciel, sont heureux. Dieu et les anges prennent soin d'eux". J'ai croulé, en larmes. Je savais au fond de moi que c'était fini, mais je refusais d'y croire. Je m'accrochais à l'idée de pouvoir la sauver. Je n'étais pas prête à la laisser partir. Aujourd'hui, pourtant, je sais que c'était le moment. 

Elle avait 7 mois, ce n'était qu'un bébé, c'était trop injuste... 

Mais je ne sais rien faire!

Tout ça pour vous dire que je sais de quoi je parle... je suis comme vous, une âme sensible qui a appris à aimer et surtout, surtout, quelqu'un qui a été aimé par ces êtres merveilleux, qui, une fois qu'ils nous quittent, laissent un grand vide, quand le moment redoutable est arrivé.

En 2013, j'ai commencé mon cheminement Shiatsu. Je voulais soigner des animaux, les chevaux, les chiens. En réalité, mon rêve de petite fille devait se réaliser. Prendre en charge des animaux pour leur apporter des soins. 

Tout au long de ces années, je me souviens avoir rencontre beaucoup d'animaux en phase de quitter ce monde. Des personnes désespérées me contactaient en dernier recours...

Madame, vous avez des mains magiques, il faut que vous fassiez quelque chose!

Et moi, je ne savais que faire. Des animaux en fin de vie? Mais qu'est-ce que vous voulez que je fasses?

Ni le Reiki, ni le Shiatsu ne permettent de faire des miracles. Les deux pratiques sont super géniales, mais pas au point à sauver un animal mourrant.

J'ai souvent été frustrée de ne rien pouvoir faire, en tout cas pas assez, et je me suis demandée pourquoi venir me trouver avec des animaux en fin de vie.

Oui, le shiatsu et le Reiki apportent détente et bien-être, ils permettent au corps de retrouver l'énergie et la force de se rétablir, de se régénérer, mais pas pour un animal mourrant!!!

J'étais frustrée de ne rien pouvoir faire pour eux alors que je peux apporter tellement de bien aux animaux qui en ont encore la capacité et... le temps. C'est vrai, je pouvais leur apporter un moment de détente, très utile lors de soins palliatifs, un peu d'espoir et de réconfort pour l'humain qui est là, dépourvu et paniqué à l'idée de devoir très vite laisser partir son être cher, mais rien de plus...

Et puis, voici quelques mois, une amie thérapeute me dit "Tu sais que tu es passeuse d'âmes?" 
Je lui ai dit ok, génial... mais je ne savais pas quoi en faire.

Une passeuse d'âmes permet aux âmes des défunts de faciliter le passage vers l'au-delà.

Honnêtement, je ne savais pas quoi faire de cette information. Jamais on ne m'a demandé de faire passer une âme, les âmes en errance ne sont pas venues frapper à ma porte en me demandant de les aider... quoi faire donc avec cette information. J'ai laissé passer le temps. 

Et puis, à nouveau, une vague de demandes de Reiki et/ou Shiatsu pour des animaux en fin de vie, de nombreux décès d'animaux dans l'entourage, une demande de communication pour un chien en fin de vie... et puis une lumière qui s'allume... 

Et si je devais accompagner les humains à laisser partir leurs animaux? 

Et si tout ces gens venaient me trouver pour trouver la force et le courage de laisser partir ces animaux en souffrance? 

Et si je devais alors aider ces âmes à retourner dans l'au-delà?

Autoriser l'animal à partir

Durant toutes ces années de cheminement depuis la mort de Choupette, ce deuil qui a mis une éternité pour se faire, durant les formations à la communication animale, Reiki, Magnétisme, Shiatsu, les guidances, les contacts avec médiums, thérapeutes etc, j'ai appris que les animaux n'ont pas le même rapport avec la mort que nous, humains.

Les animaux n'ont pas peur de la mort; pour eux, la mort n'est rien d'autre qu'une étape de la vie. Pour eux, la mort, ce n'est qu'une transformation, comme celle du poussin qui quitte sa coquille, la chenille s'enferme dans un cocon pour renaître papillon, et puis la vie passe, et une autre transformation a lieu, rien de plus, ni de moins. Il s'agit évidemment de ma vérité. Si cette vérité ne vous convient pas, c'est ok aussi. Vous pouvez avoir une autre vérité que la mienne. 

Pour l'humain, la mort représente la fin de tout. Quand la mort s'installe, elle laisse place à un grand vide et ça fait mal, horriblement mal. Nous, les amis des animaux, nous souffrons de la disparition de nos animaux et ça, ils le savent, ils le ressentent. C'est maintenant que je vais rejoindre les gens qui disent que les animaux souffrent de la mort... les animaux sont connectés à leur environnement, à leurs proches, la famille, l'humain, nous. Si l'humain souffre, l'animal va souffrir aussi, et il arrive très souvent, que l'animal refuse de partir pour éviter de faire du mal à l'humain. L'animal refuse de s'en aller pour son humain, car il sait que l'humain souffre et va souffrir de l'absence. C'est alors que l'humain me dit "Je ne sais pas quoi faire! Il se bat pour vivre, il continue à manger!"

Evidemment, un animal continue à manger. Le jour où ils n'en peuvent plus de se battre, ils ne mangeront plus, mais avant ça, ils mangeront puisqu'ils sont toujours en vie. L'animal ne pense pas "tiens, je vais mourrir, donc je vais arrêter de manger", non, jamais! Pour l'animal, c'est "je vis, donc je mange".

Je me souviens d'une communication qui a été faite avec un vieux cheval qui souffrait de son état physique. De par une malformation pathologique et progressive des membres, ce cheval était dans la quasi impossibilité de marcher, mais il mangeait toujours. Il ne tenait plus sur ses pieds, mais il mangeait! Mais, est-ce que c'était une vie pour ce cheval? Lors de la communication, ce cheval a manifesté son besoin de partir en paix, fâtigué de souffrir. L'humaine l'a autorisé de partir. Avant la venue du vétérinaire, il a mangé son seau de grains, il a reçu l'injection dans sa prairie entouré de ses copains, il s'est couché et il est parti au paradis des chevaux, paisiblement avec l'autorisation de son humaine. 

Et puis je me souviens de Loïsta, ma petit jument Islandaise. Elle était d'un âge avancé et, en fin d'après-midi d'un jour d'été, elle était la proie de violentes colliques. Le vétérinaire venu immédiatement sur place, l'a ausculté, fouillé, et prodigué les soins qu'il estimait nécessaire. En quelques heures son état s'est dégradé très fortement. On a veillé toute la nuit. Le vétérinaire, extrêmement humain, est revenu 5 fois en moins de 20 heures. Au petit matin, il a réalisé une prise de sang qui s'est avérée catastrophique. Les résultats étaient tellement mauvais, que le vétérinaire ne s'expliquait pas pourquoi elle était toujours en vie. Elle souffrait et j'ai demandé au vétérinaire de venir la soulager. J'ai expliqué à Loïsta qu'elle allait partir, que c'est OK pour moi et que le vétérinaire allait venir la soulager. Quand il est arrivé à peine quelques minutes plus tard, elle l'a vu venir et elle l'a accueilli avec un petit hénissement. J'ai ressenti comme un "merci, enfin te voilà". Elle s'est couchée dès que la première injection a eu lieu. Impossible qu'elle puisse faire effet aussi vite. Et puis elle s'est endormie pour partir tölter dans les larges contrées de l'univers... Je l'ai sentie heureuse, soulagée de partir, enfin, délivrée de ses souffrances.

Evidemment que c'est difficile

Evidemment que c'est difficile... 

Evidemment on n'a pas envie de les voir partir... 

On sait que la décision nous appartient, et on n'a pas envie de la prendre. On sait très bien que le départ va laisser un grand vide dans une maison ou une écurie où nous avions l'habitude de les voir, les avoir près de nous. Mais d'un autre côté, on sait qu'ils souffrent, que la fin est proche et que plus on attend, plus ils souffrent... 

ILS SOUFFRENT

Est-ce que c'est vraiment ce qu'on veut... après tant d'amour qu'ils ont pu nous témoigner pendant autant d'années? 

Est-ce que ce n'est pas égoïste que de vouloir les garder auprès de nous le plus longtemps possible, parfois même à les laisser mourrir pendant des jours, parce qu'on a peur de les laisser partir? 

Peur de quoi? 

Peur de les avoir trahi?

Peur de prendre la mauvaise décision?

Ou la peur de la solitude, du vide que leur absence laisse quand ils sont partis ailleurs...

Moi j'ai plutôt peur de les laisser souffrir pour me donner une bonne conscience.

Les animaux, ils ont besoin d'être rassuré que leur humain va bien. Ils ont besoin de savoir que tout va bien, que l'humain accepte de les laisser partir... bref, ils ont besoin d'être entouré de lumière, ils ont besoin d'être aimé, accompagné, rien de plus, ni de moins.

Je le rappelle, ils n'ont pas peur de mourir, ils ont peur de voir leur humain souffrir, ça les affecte à tel point que ça les empêche de partir.

Je sais, par mon intuition, par mon ressenti, par ma médiumnité, quand quelque chose ne va pas, d'ailleurs je ne supporte pas ne pas être prise au sérieux en cas d'urgence.

Aujourd'hui, j'aurais laissé partir Choupette le jour où elle a été opérée en urgence. Je ne lui aurais pas infligé ces 10 jours d'acharnement thérapeutique dans un environnement stérile pour finalement mourir seule. 

Je sais quand le moment est venu de les laisser partir de manière digne et les soulager, enfin, de leurs souffrances qu'ils supportent parfois depuis bien trop longtemps.

Quand la petite voix interieure me dit que c'est le moment, je trouverais égoïste de les garder en vie plus longtemps. Egoïste de les laisser souffrir inutilement. 

Comment est-ce que je peux vous/les aider?

Si vous pensez que votre animal n'en a plus pour longtemps

Si vous pensez que votre animal souffre

Si vous vous posez la question de savoir si le moment est venu ou non de laisser partir votre chien, chat, cheval...

Si vous le souhaitez, et uniquement dans ce cas là, je peux me connecter à votre animal, afin de recevoir les informations nécessaires.
Ensuite, je vous propose de vous accompagner en vous posant les bonnes questions, et vous seuls donnerez la réponse, pas moi! 
Mon accompagnement vous permettra de faire un choix, en votre âme et conscience. Ainsi, vous aurez la capacité de prendre une décision, sans regret, sans culpabilité.

Vous  aurez toujours le choix d'attendre encore ou de laisser partir votre être bien aimé, lui donner l'autorisation de partir, dignement et en paix. 

Finalement, si vous prenez la décision de laisser partir, je peux les guider, leur faciliter le passage vers l'au-delà.

Je vous assure, ils y sont bien...

Pour me contacter, vous pouvez m'appeler au 0032 477 685099

Ce service je le rends contre don libre, parce qu'ils le valent bien

Sylvia

Merci

Merci à 

Mirsa, Jul, Vénus, Brutus, Taiko, Tawny, Max, Choupette, Jiminy, Lolita, Kenai, Roxy, mes chiens

et

Bogotà, Take-It-Easy, Loïsta, Frühlingstraum, mes chevaux

là-haut et pourtant toujours bien là, dans mon coeur 

Date de dernière mise à jour : 12/07/2022